C’est dans la joie et la bonne humeur générale qu’une quinzaine de personnes membres du club ont participé à notre sortie annuelle. Nous sommes parties deux jours en terres fribourgeoises avec un petit passage par Vevey le samedi matin pour visiter le musée Chaplin’s World et manger au restaurant du musée. Ce fut une visite très riche et pleine de surprises.
Nous nous sommes ensuite rendus à Charmey – à la Résidence Bellevue – où nous allions passer la soirée et la nuit. Nous avons également profité d’aller boire un verre au village en l’honneur de notre président. La suite de la soirée s’est accompagnée du souper à la résidence et de quelques jeux. Nous avons également passé le souper avec la maîtresse de maison Renata Hippenmeyer, laquelle était également notre chauffeur pour le weekend.
Le dimanche, après une nuit de repos bien méritée et avoir pris un petit déjeuner on ne peut plus complet, nous sommes partis visiter le Moléson. Visite incroyable, d’autant plus que le beau temps était au rendez-vous. Nous avons pris l’apéro au sommet du Moléson face à la vue majestueuse et sommes ensuite redescendus pour manger dans un restaurant de la station.
Gentiment, nous sommes retournés dans notre Jura avec un petit crochet au magasin Cailler car nous sommes de gros gourmands.
En conclusion, cette sortie a eu un grand succès grâce à la bonne humeur des participants et à une météo grandiose.
Cette association permet aux personnes valides et moins-valides de se rencontrer au travers de voyages ou d’activités de loisirs. Elle a été créée dans le Jura par un groupe d’amis passionnés de voyages dont certains étaient des personnes handicapées. Ceux-ci souhaitaient décloisonner les relations entre adultes valides et moins valides et ont toujours pensé qu’un tel rapprochement conduit à un enrichissement mutuel.
C’est sous un soleil radieux et dans la bonne humeur générale que Maryline Hügli, Yves Tendon, Mathieu Montavon, Sandra Frund ainsi que leur équipe respective, ont participé à la course Duo 2018 le dimanche 8 juillet à Porrentruy. Les membres du club qui ont participé à cette course ont tous parcouru les 8 kms sous les encouragements chaleureux des spectateurs et autres coureurs. Ils se sont ensuite retrouvés pour partager un repas et boire un verre bien mérité avec le président du club.
Plus de 330 personnes se sont retrouvées pour cette deuxième édition de la course Duo qui signifie » différents mais unis pour un seul et même objectif ». La première édition en 2017 avait déjà rencontré un franc succès (plus de 220 participants) ceci malgré le mauvais temps.
C’est une course spéciale sur laquelle peuvent s’associer 1 ou plusieurs coureurs (valides) à une personne (à mobilité réduite). Le parcours est un circuit de 1 km et les participants ont le choix entre une balade de 1 à 2 kms ou une course de 4 à 8 kms.
L’association à la base de ce projet est « Famill’Espoir » qui vient en aide aux familles avec enfants à besoins spéciaux.
C’est vraiment un moment de partages et de rencontres, nous espérons pouvoir partager cet événement avec d’autres membres du club s’il y a une édition 2019.
La Valaisanne était artiste dans le milieu du cirque en tant qu’équilibriste-trapéziste avant de devenir paraplégique suite à une chute et a refusé de subir son destin. Elle a fait de son handicap une force hors du commun !
Silke Pan s’est mise au handisport et plus particulièrement au paracyclisme. Elle a aussi été retenue par l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) pour être « pilote d’essai » de l’exosquelette.
Cette femme dynamique, accompagnée de son mari et de son chien Jim, est venue nous parler de son parcours enrichissant lors de notre conférence du 21 juin à l’Aula de l’école primaire de l’Oiselier. Près de 40 personnes ont répondu présent et sont reparties avec une émotion bien forte ainsi que le livre « A la conquête de nouveaux sommets » dédicacé par l’athlète aux multiples médailles.
Le CFR JURA la remercie pour avoir répondu présent à notre événement et lui souhaitons bonne réussite pour les qualifications de Paralympiade de Tokyo 2020.
Mercredi soir, certains membres du CFR JURA ont eu l’occasion de participer à l’une des courses du Critérium jurassien à Bassecourt.
Le temps était de la partie, nous avons eu la chance de courir sous un soleil radieux et sous les encouragements chaleureux des spectateurs et des autres coureurs.
Le vainqueur de notre catégorie fut l’habituel Hans-Ruedi Bobst, 2ème Sven Kaeser, 3ème Yves Tendon, 4ème Mathieu Montavon et pour sa première participation à une course handbike Sandra Frund fini en dernière position.
Pour cette 12ème édition, nous avons eu 16 équipes inscrites pour notre traditionnel tournoi de handibasket pour personnes valides. Nous avons eu l’honneur d’intégrer la Fondation Aurore Happy Home qui s’est assurée de servir les repas et les boissons durant toute la journée. Comme les autres années, l’ambiance a été de la partie et sans aucun incident et un fair-paly exemplaire de toutes les équipes.
Le CFR JURA a, pendant la pause de midi, effectué un match de démonstration en se mélangeant avec nos amis du club handibasket d’Héricourt en France.
THOMAS LE MEUR Les élèves de 9ème année de l’école secondaire de Haute-Sorne de Bassecourt ont eu droit cette semaine à des cours très spéciaux, donnés par des professeurs hors du commun. Un aveugle, un sourdmuet, un transplanté, des paralysés : tous ont exposé leur handicap aux jeunes, dédramatisant ainsi l’infirmité. L’altérité, le fait d’être différent, sont alors mieux compris et acceptés par les jeunes. À la sortie des cours, une belle leçon de tolérance. Dans le hall d’entrée de l’établissement, un tapis de mousse par terre. Oh, pas bien méchant, juste 10 cm de haut.
Ce modeste obstacle, auquel un bijambiste n’accorderait pas une once d’attention, va devenir la pierre d’achoppement des collégiens de 14 ans, qui ont pour mission de le franchir… en chaise roulante. Mais Hervé Brohon, 43 ans – rendu paraplégique par un accident de moto en 2001 – et Parvesh Courtet, 29 ans – qui lui a grandi dans un fauteuil roulant à cause de la poliomyélite – sont là pour dispenser leurs bons conseils : trouver son équilibre, donner la bonne impulsion dans les roues. Tout d’un coup, aux yeux des élèves, les gestes du quotidien, comme ouvrir une porte ou passer un seuil, deviennent bien plus compliqués. Même marquer des points au handibasket, où le panier se trouve à hauteur normale, se révèle autrement plus ardu. Leur prof du jour, Sandra Frund, d’Alle, leur donnera quelques tuyaux.
En manque d’organe Plus loin, un authentique champion parle aux écoliers. Ayant reçu un don de foie en 2007, Nicolas Buchwalder de Soulce, moissonne les médailles dans les championnats de transplantés. Ces breloques sonnent en un vibrant plaidoyer pour le don d’organes. Derrière la porte d’une classe règne un silence absolu. C’est pourtant bien le seul cours où les élèves pourraient chahuter sans que leur prof ne les réprimande. Car Christophe Geiser est sourd profond depuis tout bébé, par la faute d’une méningite.
Habitant Lignières (NE), le quinquagénaire a pris sa voiture pour apprendre aux entendants comment communiquer avec les malentendants : tapoter l’épaule, se placer dans la lumière, articuler distinctement, ou mieux, parler la langue des signes. Muets de concentration, les élèves en gesticuleront les rudiments.
La vue, l’un des 20 sens Dans une autre salle règne un calme absolu. C’est pourtant bien le seul cours où les élèves pourraient grimacer sans que leur prof ne les réprimande. Car Jérôme Corbat est aveugle. La seule distraction que se permettent les élèves, c’est de regarder son placide chien Watt quand il fait tinter ses clochettes.
Ou alors, ils contemplent fascinés le natel de l’aveugle, dont l’écran reste obstinément noir, mais capable de lui rendre mille et un services. Même celui de se connecter avec une vraie paire d’yeux s’il le faut. «La vue est un sens surévalué, juge Jérôme Corbat. Quand on parle des cinq sens, on cite d’abord la vue. Mais il y a tous les autres, et bien plus que cinq ! Le sens de l’orientation, de l’équilibre, ou de l’entregent, par exemple.» Sans oublier le sens de l’humour, dont il est largement pourvu.
Le traditionnel week-end de ski a eu lieu à Villars du 24 au 25 février 2018. Une dizaine de personnes y ont participé. C’était l’occasion pour moi de découvrir le handiski et également de faire la connaissance d’autres membres du club.
Nous sommes arrivés le samedi sous un soleil radieux et une température plus qu’agréable. La vue était magnifique et la neige superbe. En tant que première découverte du handiski, je peux vous dire que ce n’est vraiment pas chose facile, il y a tellement de choses à assimiler en même temps, mais nous avons de la chance d’avoir des supers coaches, Claude-Alain et Ricco. Et je peux vous dire qu’on a de très bons skieurs au sein du club.
Le soir, nous nous sommes tous retrouvés pour partager ensemble le souper à l’hôtel, nous avons très bien mangé, le tout dans une très bonne ambiance et bonne humeur.
Le dimanche, nous avons encore partagé tous ensemble un bon petit déjeuner et nous sommes repartis sur les pistes, cette fois-ci, place au brouillard et au froid, mais nous avons pu profiter au mieux. J’ai également eu l’occasion de tester le ski tandem, en un mot : génial !
En conclusion, le groupe a eu énormément de plaisir lors de ce week-end de ski et nous espérons pouvoir nous retrouver à nouveau l’année prochaine cette fois avec encore plus de monde. Ça en vaut vraiment la peine, ne serait-ce que pour l’ambiance et le plaisir de se retrouver et c’est une découverte qui vaut vraiment la peine d’être vécue.
Le matin du 2 juillet, nous nous sommes réveillés avec un temps couvert et pluvieux,. Heureusement, comme par miracle, le ciel se dégage à 9h30… Sur place, l’ambiance est conviviale et chaleureuse. Mon fils Tiziano, mes amies Virginie et Nathalie & moi sommes tous dans les starting-blocks ?! Après un court échauffement, à 10h00 le départ est donné.
Génial, nous sommes portés par les sourires, les applaudissements et les cris d’encouragements. Une ambiance euphorique ? Un et deux tours… Heureusement un ravitaillement est prévu pour se désaltérer… et 3 kms de faits, nous passons la ligne d’arrivée sous les applaudissements.
Quel bonheur d’avoir pu faire cette course en tenant la main à mon fils et mes amies, j’en suis encore toute émue, c’était magique ✨ ! Quelle belle solidarité ♿, la journée se termine à la cantine sous le signe de l’amitié, une belle réussite pour les participants et les organisateurs.
Merci à Maryline Hügli pour son partage et pour son bonheur lors de cette journée.
